Protocoles de congélation de la semence de bouc


  • Période: 2009-01-01 2011-01-01

Mot(s) Clé(s)

CIDR Génétique Insémination Reproduction Bouc Congélation Cryoconservation Pouvoir fécondant

 

Présentation du projet

Objectifs

1) Comparer et optimiser les techniques de cryoconservation de la semence de bouc

2) Mettre à l'essai le pouvoir fécondant de la semence cryoconservée par l'I.A.

Mise en situation

À l'heure actuelle, la production laitière des troupeaux caprins québécois ne suffit pas à la demande de l'industrie de transformation. L'amélioration génétique à l''aide de l'insémination artificielle (IA) est de mise pour l'augmentation de la production laitière des troupeaux. L'objectif de cette étude est de mettre à l'essai la conservation de la qualité de la semence de bouc cryoconservée et son pouvoir fécondant selon deux diluants : à base de lait ou de jaune d'oeuf. Huit boucs de race Alpine soumis, à une photopériode de six semaines de jours courts et six semaines de jours longs, sont récoltés une à trois fois par semaine. Chaque éjaculat récolté est divisé et congelé selon les deux protocoles de cryoconservation. La semence est analysée avant et après congélation. Deux phases d'inséminations artificielles sont prévues. La première phase sert à comparer le pouvoir fécondant des deux diluants sur des chèvres en chaleur synchronisé, la seconde phase sert à comparer le pouvoir fécondant du meilleur diluant sur des chèvres en chaleur naturelle. Trente chèvres Alpine ont été synchronisées à l'aide de CIDR. Vint-huit de ces chèvres ont été inséminées à l'aide d'un des 4 éjaculats congelées dans l'oeuf et le lait. De ces IA, 34% des chèvres sont entrées en gestation avec la semence cryoconservée dans le lait et 7% des chèvres ont été gestantes avec la semence cryoconservée dans le jaune d'oeuf.

Partenaires et financement

Merci au Conseil pour le développement de l'agriculture au Québec (CDAQ) pour avoir accepté de financer ce projet. Des remerciements s'adressent également à nos partenaires : la Société des éleveurs de chèvres laitières de race du Québec (SÉCLRQ), l'Université Laval, le Centre d'expertise en production ovine du Québec (CEPOQ), Agriculture et agroalimentaire Canada (AAC), le United States department of agriculture (USDA) et le Centre de recherche en sciences animales de Deschambault (CRSAD).

Participants

Publication(s)

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