Effet de l'intensité lumineuse sur le contrôle de la reproduction des brebis et sur les performances de croissance pré- et post- sevrage des agneaux.


  • Période: 2003-01-01 2006-01-01

Mot(s) Clé(s)

Agneaux Agnelage accéléré Désaisonnement Environnement Intensité lumineuse Gestation Photopériode Système accéléré Accouplement Croissance Performance

 

Présentation du projet

Objectifs

Objectif général

Déterminer l'intensité lumineuse optimale pour des agneaux en croissance exposés à des jours longs pendant la période de croissance. Ce projet vise également à déterminer l'intensité lumineuse optimale à utiliser dans les programmes de photopériode servant au contrôle de la reproduction chez la brebis.

Objectifs spécifiques

1) Évaluer l'impact de l'intensité lumineuse sur la vitesse de croissance, la consommation alimentaire, la qualité de la carcasse et la sécrétion hormonale de mélatonine chez les agneaux en croissance;

2) Évaluer l'impact de l'intensité lumineuse sur la productivité des brebis gestantes, la croissance et la consommation des agneaux élevés sous la mère et sur la sécrétion de mélatonine;

3) Évaluer l'impact de l'intensité lumineuse en période d'accouplement sur la fertilité et la prolificité des brebis soumises à un traitement photopériodique.

Résumé

Les résultats ont permis de conclure que les trois traitements d’intensité lumineuse imposés (10, 30 ou 117 lux) ont eu un impact similaire sur les performances zootechniques et reproductrices des brebis. Ainsi, cette étude est la première à montrer qu’une intensité aussi faible que 10 lux est suffisante pour moduler le patron de sécrétion de la mélatonine chez la brebis et maîtriser le cycle reproducteur des femelles. Les résultats obtenus permettent donc de montrer qu’une intensité élevée, de l’ordre de 100 à 200 lux comme généralement recommandée dans les guides techniques sur la photopériode, n’est pas nécessaire pour contrôler la réponse à la photopériode chez le mouton. La majorité des producteurs désirant utiliser la photopériode comme technique de désaisonnement n’auront donc pas à faire des investissements coûteux afin d’obtenir une intensité lumineuse plus élevée que 100 lux, puisque des intensités plus faibles permettent d’obtenir d’excellentes performances de reproduction. De plus, maintenir une forte intensité lumineuse à l’intérieur des bâtiments implique un coût énergétique important que les éleveurs n’auront pas à supporter. D’un point de vue productivité, il est donc difficile de recommander une intensité lumineuse spécifique. Cependant, d’un point de vue pratique, une intensité supérieure à 50 lux serait à privilégier afin de faciliter le travail et l’observation des animaux en bergerie.

Les essais ont également montré que les trois traitements d’intensité lumineuse comparés (12, 37 et 109 lux) ont donné des résultats similaires quant à leurs effets sur les performances zootechniques des agneaux. En effet, malgré l’observation de certaines tendances, les résultats n’ont pas permis de montrer qu’une des intensités utilisées pourrait avoir un effet néfaste sur la croissance des agneaux. De plus, l’observation de différences entre les effets du traitement sur les mâles par rapport aux effets sur les femelles vient supporter un impact similaire des trois traitements d’intensité, tout comme les différences entre les performances des animaux vivants et les caractéristiques de leur carcasse. Enfin, cette étude est la première à montrer qu’une intensité aussi faible que 12 lux permet aux agneaux de bien distinguer le jour de la nuit.

Participants

Publication(s)

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