Utilisation du CIDR pour l’insémination avec de la semence congelée chez la brebis


  • Période: 2012-01-01 2014-01-01

Mot(s) Clé(s)

CIDR Insémination Semence congelée Chaleur Éponge vaginale Romanov Dorset Suffolk Synchronisation Reproduction

 

Présentation du projet

Objectifs

Les objectifs étaient de :

1) Comparer différents protocoles de synchronisation des chaleurs utilisant le CIDR, en combinaison avec d’autres produits commercialement disponibles au Québec (prostaglandines, eCG);

2) Déterminer l’efficacité des protocoles de synchronisation des chaleurs et d’IA chez les brebis de race Romanov (race prolifique), Dorset (race maternelle) et Suffolk (race paternelle);

3) Comparer les performances (fertilité, prolificité) en IA avec semence congelée des protocoles de synchronisation des chaleurs et d’IA évalués.

Résumé

Quatorze essais ont été réalisés chez 10 éleveurs, pour un total de 811 femelles traitées avec le CIDR (Zoetis Animal Health, Montréal, QC) selon l’un des trois traitements de synchronisation à l’étude. C’est 343 Romanov, 247 Suffolk et 142 Dorset qui ont été inséminées au cours des deux années qu’a duré le projet. La semence utilisée provenait de 7 béliers Romanov français (Geode/Insem’ovin), 3 béliers Suffolk anglais (Essie Suffolk - Innovis) et 3 béliers Dorset australiens (Hillcroft farm; Allstock).

Pour les brebis Romanov (RV), les traitements de synchronisation ont eu une efficacité similaire, avec plus de 95 % des brebis en chaleurs 27 h après le retrait du CIDR. Dans 5 des 6 essais, les trois traitements ont donné des résultats de fertilité équivalents. La fertilité des brebis RV a été satisfaisante, avec une moyenne de 75,1 % et des taux supérieurs ou égaux à 75 % dans 4 des 6 essais.

Pour les brebis Suffolk (SU), bien que le T5 ait eu un taux d’induction des chaleurs supérieur (98,9 vs 90,5 et 90,6 % pour le T5 vs T14 et Témoin), les trois traitements ont obtenu des fertilités similaires. La fertilité de 1 des 5 essais a été décevante, possiblement due au stress causé par la réalisation de prises de sang dans la période entourant les IA. En excluant les résultats de cet essai, la fertilité des brebis SU a été très bonne avec 69,4 %.

Enfin, chez les Dorset (DP), contrairement aux SU, le T5 a eu tendance à induire des chaleurs chez une moins grande proportion de brebis (78,9 vs 94,4 et 94,4 % pour le T5 vs T14 et Témoin). Ici aussi, les trois traitements ont permis d’obtenir des taux de fertilité comparables. Les performances des brebis DP ont toutefois été décevantes lors des 3 essais, avec une fertilité de seulement 48,6 %.

Les traitements expérimentaux T5 et T14, avec l’IA programmée précisément en fonction du début de la chaleur, n’ont pas permis d’obtenir un gain de fertilité significatif par rapport au Témoin qui a été préalablement adapté pour tenir compte des chaleurs plus précoces avec le CIDR qu’avec l’éponge vaginale. Les IA étant effectuées à temps fixe du retrait, ce traitement reste donc à privilégier en raison de sa simplicité. Avec ce protocole validé et le guide élaboré lors de ce projet, les intervenants du secteur sont maintenant outillés pour assurer un service d’IA chez les ovins au Québec.

Participants

Publication(s)

Retour

Vers le haut