Synchronisation des chaleurs avec la GnRH pour utilisation en insémination chez les ovins.


  • Période: 1995-01-01 1998-01-01

Mot(s) Clé(s)

Chaleur Contre-saison Éponge vaginale Fertilité Gestation GnRH Insémination Oestrus Prolificité Race Synchronisation

 

Présentation du projet

Objectif

Objectif général

L'objectif global de cette recherche est d'évaluer l'utilisation de la GnRH pour améliorer la technique de synchronisation de l'oestrus et de l'ovulation chez la brebis. L'objectif est de définir les meilleurs traitements de synchronisation en fonction de la saison d'accouplement (saison ou contre-saison sexuelle) et du génotype utilisé (prolifique ou non-prolifique).

Résumé

Pour réaliser des inséminations chez les ovins, il est nécessaire de synchroniser l’oestrus des brebis. Pour ce faire, on utilise depuis le début des années ‘60, une éponge vaginale imprégnée d’un progestagène qui inhibe la venue en chaleur pendant la durée du traitement de 14 j. Au retrait de l’éponge, de vieilles études françaises avaient montré qu’il était nécessaire d’injecter de la PMSG pour assurer le regroupement des oestrus, et donc des ovulations, des brebis à inséminer et ainsi obtenir de bons résultats de fertilité avec une seule insémination réalisée à temps fixe suivant le retrait de l’éponge. Cependant, ce traitement est très dispendieux et de plus, on a récemment démontré que l’utilisation à répétition de la PMSG diminuait la fertilité en insémination en raison de la production d’anticorps contre la PMSG chez la brebis traitée. Une alternative pour assurer le regroupement des ovulations serait d’utiliser un analogue de la GnRH, un produit commercialement disponible et connu pour induire l’ovulation.

L’objectif global de cette recherche était de définir les meilleurs traitements de synchronisation de l’oestrus en fonction de la saison d’accouplement (saison ou contre-saison sexuelle) et de la prolificité de la brebis utilisée (génotype prolifique ou non-prolifique). L’objectif spécifique était d’évaluer l'utilisation de la GnRH pour améliorer la technique de synchronisation de l'oestrus et de l’ovulation chez la brebis.

Les résultats de cinq expériences démontrent qu’il est essentiel de tenir compte de la prolificité de la brebis dans l’élaboration d’un programme de synchronisation utilisé en insémination. Toutes les expériences réalisées dans le cadre de ce projet démontrent bien les différences de réponse aux traitements de synchronisation entre les races prolifiques et non-prolifiques. Nos observations nous amènent à conclure qu’il est nécessaire de modifier le protocole d’injection de la GnRH et également le moment de l’insémination en fonction du type de génotype utilisée. Dans certaines circonstances, et surtout en fonction du moment de l’insémination, l’utilisation de la GnRH peut améliorer la fertilité des brebis inséminées. Cette augmentation de la fertilité pourrait cependant être également obtenue en précisant le meilleur moment pour l’insémination pour les génotypes prolifiques et non-prolifiques. En tenant compte des coûts et des résultats, l’éponge vaginale demeure le meilleur outil de base dans un programme de synchronisation de l’oestrus comparativement à la PGF2a. Il apparaît que pour les brebis prolifiques, il est possible de réduire de moitié le coût du traitement en saison sexuelle en éliminant la PMSG du programme de synchronisation. Par contre, en contre-saison, nos résultats suggèrent que la PMSG est essentielle.

Participants

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