Amélioration de l'efficacité alimentaire des ovins par une meilleure estimation de la CVMS


  • Année de publication : 2019-12-20

Référence

Castonguay, F. 2019. Amélioration de l'efficacité alimentaire des ovins par une meilleure estimation dela CVMS. Rapport de recherche remis au MAPAQ (projet IA116601). Département des sciences animales, Université Laval, Québec.

Sujet

Alimentation des ovins

Documents

Mot(s) Clé(s)

Race prolifique Prolificité Consommation Alimentation Nutrition

Résumé

Dans toute formulation de ration, il est impératif d'avoir une estimation précise de la quantité d'aliments que l'animal pourra ingérer chaque jour (consommation volontaire de matière sèche - CVMS). Les spécificités de la production ovine au Québec font que les estimations de la CVMS des tables américaines utilisées actuellement sont peu précises et inadéquates pour préparer des rations économiques et adaptées aux besoins de chaque stade de production. Les résultats de ce projet ont montré que :
1. L’analyse d’une série d’études scientifiques (méta-analyse) publiées sur la CVMS des brebis en fin de gestation a montré qu’il existe très peu d’articles scientifiques traitant de la CVMS des brebis prolifiques. Certains paramètres liés à l’animal et à la composition de la ration permettent de prédire la CVMS, mais compte tenu du très faible nombre d’essais sur les brebis prolifiques, l’équation de prédiction obtenue dans cette méta-analyse s’avère peu adaptée;
2. Les essais réalisés dans des entreprises commerciales québécoises montrent qu’il est possible de prédire la CVMS des brebis en combinant certains paramètres de la ration (composition en nutriments) ainsi que le poids et l’état de chair des animaux;
3. Les équations de prédiction gagnent en précision lorsque des équations différentes sont établies selon le génotype (race/croisement) et le stade de production;
4. La construction d’une plus grande banque de données (réalisation d’autres essais) permettrait d’établir de nouvelles équations de prédiction plus précise en combinant le stade physiologique et le génotype des brebis, ce qui permettrait sans doute de préciser davantage les liens établis dans le cadre de ce projet.